En arrivant dans ma rame de métro j'avais une vue plongeante sur sa coupe de cheveux extrêmement travaillée : elle était coiffée d'un énorme chignon lui prenant tout le crâne. Cette larve capillaire était maintenue par deux aiguilles aux bouts argentés et une multitudes de mèches venaient saucissonner l'ensemble dans une anarchie d'une logique imparable. Ou comme tissus cellulaire si vous préférez. Elle était assez jolie et très maquillée. Mais apparemment pas assez puis-ce qu'elle sorti un miroir de poche rose pour parfaire son tour d'œil, ses pommettes, son rouge à lèvres, son tour d'oeil, ses pommettes son rouge à lèvres. Comme pour modifier progressivement son visage. Ses lèvres s'élargissaient à vue d'oeil et ses joues rose salope venaient assoir ses yeux aux cernes argentées. Elle semblait assez pressée. Bien que menant son entreprise avec application il y avait comme une urgence dans son geste. À la fin du voyage son visage était entièrement peint.
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